Freedom is calling my soul { privé Dream et Faël }

La liberté existe toujours. Il suffit d'en payer le prix.

(Montherlant)

Peut-être nos chaînes ne servent-elles qu'à nous faire rêver de la liberté ?

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Le martèlement des sabots sur le sol, les cris, la poussière volant dans l'air étouffant, encore et encore. La sueur, la chaleur, la peur, la servitude, encore et encore. De nouveaux chevaux étaient arrivés. Il en arrivait toujours, ils prétendaient être sauvages, prétendaient être indomptables, éjectaient un ou deux cavaliers mais cédaient toujours. Pas un seul n'avait résisté longtemps si ce ne sont Spirit et Wokish qui s'étaient enfuis. Mais Timeless Melody n'en avait jamais vu d'autre, des vrais chevaux sauvages. Et pourtant Dieu sait que la jument était là depuis longtemps. Le camp fourmillait d'activité et tous les chevaux étaient au box, à l'exception des nouvelles captures qui étaient testées dans le corral. La jument noire n'était pas non plus dans son box, le colonel l'avait lâchée en liberté dans la caserne. La double porte était grand ouverte et le vent chaud apportait des effluves sauvages à ses narines. Melo' avait poussé des soldats pour pouvoir s'installer au bord de la barrière et observer la façon dont se sortaient les petits nouveaux.

Un étalon pie noir se débattait avec l'énergie du désespoir mais cela ne lui servait à rien. Il ne pouvait pas leur résister et bientôt, comme tous ceux qui avaient foulé ce corral de leurs sabots, il fut dompté. Ils cédèrent tous, un par un, leurs chances s'amenuisant. Timeless Melody allait s'en aller, lasse de cette décadence, quand une petit jument baie fit irruption dans la carrière. Ses yeux brillaient d'intelligence et elle s'agenouilla pour faciliter le travail de son cavalier. Le soldat s'extasia, la fit marcher au pas, au trot, fanfaronnant, rigolant. Las, il avait perdu d'avance. Et pour la première fois depuis bien longtemps, l'imposante jument reconnut en la petite baie un adversaire à la mesure de ces hommes. Un aigle chauve passa en planant au-dessus du camp en poussant un cri déchirant. Les humains levèrent la tête pour regarder le rapace mais Melo' gardait ses yeux de feu braqués sur la sauvage. Elle la reconnaissait, c'était Freedom Heart, elle avait fait partie de sa harde. Freedom croisa son regard et lui adressa un respectueux signe de tête.

Alors Timeless Melody s'écarta de la barrière, laissant un espace libre. Les bipèdes regardaient toujours le ciel comme on contemple l'infini. Freedom Heart hennit et se cabra, éjectant son cavalier éberlué avant de foncer vers la barrière. D'une détente incroyable pour une jument de cette taille, elle sauta par-dessus la barrière, son corps s'allongeant dans l'air, ses muscles s'étirant dans ce qui semblait un mouvement infini. Elle galopa jusqu'à la porte puis s'arrêta et se cabra en hennissant en direction de Melo'. Mais la jument noire secoua la tête avec résignation. Elle se cabra mais pas un son ne sortit de sa bouche, elle hurla sans un bruit. Elle hurla sa rancoeur, sa tristesse, elle hurla sa vie bafouée. Mais Freedom Heart disparut au loin et Timeless Melody se laissa retomber au sol, ses lourds sabots frappant la terre. Autour d'eux tous les chevaux hennissaient de joie mais certains la regardaient. Ils n'approuvaient pas son choix de rester.

Elle entendit de légers pas derrière elle et se retourna.

Nous n'avons qu'une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté... [Henri Jeanson]

.Dream, avait été surprise, sur des terres humaines, pendant qu'elle cherchait de l'eau. Avec toute cette chaleur... Des hommes en Jean's, l'avait conduite, jusqu'à un endroit, qu'elle n'avait jamais vu. Son père, lui as deja décrit cet endroit. Comme dans ses pires rêves. D'Autres chevaux étaient avec elle. Mais, son frère ne serait, cette fois pas là pour l'aider. Elle aurait eu envie de hurler, de mordre. Mais elle gardait sa rage pour le moment propice. Son père et son frère,( Spirit et Wokish) s'étaient deja enfuis. Mais Dream Riviere, elle ne pouvait pas. Pas assez forte ? Pas assez de muscles ? Pas assez de volonté ?
non, loin de là... Trop de Peur. Pourtant, elle faisait partie des encores (Vrais) chevaux sauvages. La peur de se faire avoir encore une fois, La peur qu'ils mentent et qu'ils soient comme les autres hommes. La peur de souffrir encore à cause de tout ça. Mais surtout, la peur de s'en vouloir si, elle n'arrive pas à revenir chez elle.
Le doute et la peur la rongent totalement, Elle devrait mettre tout ça de côté pour le moment. Mais c'est plus fort quelle ... elle n'y arrive pas. Que devrait-elle faire pour leurs prouver qu'ils ne l'aurons pas comme ça ? Mais elle pense ne pas être la même. Dream ne fait plus confiance aux hommes...
Pourtant elle avait peur. Une jument noire, regardait les chevaux céder, un par un...Comme si ça l'amusait ? Une autre petite jument baie fit la différence. Elle s'évada. L'homme, qui tenait Dream, la lacha pour aller chercher l'autre. Pauvre imbécile ! Dream, s’avança vers la jument noir et lui dit :

- Avant de devenir comme tous les autres, que dois-je faire ?

Elle la regarda longuement...Mais, trop longtemps... Un homme la prit par la crinière et l'amena vers un box.
Dream, le mordit tellement fort, qu'il hurla comme un bébé. Elle galopa en sens inverse et rua partout...Non, mais ! Ils n'allait pas l'avoir si facilement !

[ désoler si c'est cours .. Manque de temps. ]

EDIT Illu pour les fautes d'orthographe qui font mal aux yeux

Cheval de l'Armée Messages : 16 Date d'inscription : 24/06/2011 Age : 29

Je dormais dans mon box lorsqu'ils amenèrent des chevaux sauvages. Je ne sortis que quand il y eu vraiment du grabuge. Je sortis du box -qu'ils ne ferment jamais- et alla voir ce qui se passait. Une jument réussi à s'enfuir et je ne pus m'empêcher de rigoler devant la mine défaite des soldats mais aussi devant leur admiration. Je m'approchais de la barrière et une jument me regarda les yeux ronds. Je savais ce qu'elle voyait. Un étalon que les hommes n'avaient pas castré. Un étalon plus grands que beaucoup de chevaux. Un étalon qui déambulait tranquillement dans le camps. Un étalon pommelé d'ébène, d'argenté et de blanc; mes yeux noir étoilé de doré la fixèrent. Une jument grise. Les yeux agrandit par la peur. Elle fut emmené dans un box. Mais sa questions résonné encore à mes oreilles, bien qu'elle ne me fut pas adresser.

«Avant de devenir comme tous les autres, que dois-je faire ?»

Elle avait posé la bonne question. Je m'approchais d'elle et dit avec ardeur :

«Te battre, te battre jusqu'au bout. »

Elle me regarda et dû se demander comment ça se faisait que je n'étais pas sauvage, je rajoutais :

«Ce n'est pas par ce que j'ai choisis d'être avec les hommes que mon âme n'est pas sauvage. Seulement, c'est ici ma place. Je suis libre de faire ce qui me plait. Je peux sortir sans que personne ne me dise rien. Mon cavalier me respecte et je sais que si un jour je veux partir il me laisseront faire. »

Elle me regarda sans comprendre. Je soupirais, personne ne me comprenait en vérité. Je me retournais lorsqu'un soldat qui n'était pas mon cavalier sauta sur mon dos pour partir à la poursuite des échappés. J'étais le plus rapide. Je ruai. Il fit un vol plané direction le crottin. Les soldats piquèrent un fou-rire. Celui ci avait vraisemblablement oublié que personne ne pouvais me monter sans ma permission. La jument me regarda les yeux emplis d'incompréhension. Mon cavalier s'approcha et me caressa. Je lui soufflais dans les cheveux. Il rit puis retourna vaquer à ses occupations. Elle hennit. Je me retournais à temps pour la voir mordre sauvagement celui qui l'emmenait au box et qui se mit à pleurer comme un enfant. Elle rua. Je m'avançais vers elle et me cabrais. Elle retomba sur ses antérieurs et je la suivis peu après. Ma voix résonna, grave :

«Quand tu mords, fais attention à ne pas lui arrachais le bras ! C'est un homme doux et pas méchant. Tu devrais avoir honte. Il n'a jamais levé la main sur un cheval. Tu aurais pu simplement le bousculer.»

L'homme avait le bras très abimé. De la chair pendouillé et les naseaux de la jument étaient rouge de son sang. Devant ma colère elle recula mais j'attendais de pieds ferme sa réponse.

« Avant de devenir comme tous les autres, que dois-je faire ? »

Une petite jument au pelage pur comme les ailes d'un ange. Ce fut ce qui traversa l'esprit de Timeless Melody quand elle la vit. Elle aussi avait le pelage d'un ange, mais d'un ange déchu. 'état ce qu'elle était. Un ange déchu qui regarde le paradis tout en sachant que sa noirceur lui en interdit l'accès. Et la douceur et la sincérité de ce petit ange lui traversa le coeur. Existait-il donc encore de l'innocence sur cette terre ? N'en était-elle pas la preuve ? Mais avant que la jument d'ébène ne puisse répondre, alors qu'elle observait la petite, un autre équidé intervint :

« Te battre, te battre jusqu'au bout. »

Faël. Cet étalon pommelé était la preuve vivante de l'idiotie de tous ses semblables. " Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. " Un idéaliste qui pense toujours au meilleur, un optimiste, un de ceux qu'on appellerait un ami fidèle. Un de ceux qui vient vous chercher même quand il sait que ça va le tuer. Et c'est pour cette idéologie naïve que Time' le méprisait. C'est pour ça qu'elle ne lui parlait jamais. A vrai dire elle ne parlait jamais aux autres, ils la révulsaient. Il pensait que les soldats étaient ses amis et que si un jour il voulait partir ils le laisseraient partir. Aussi il l'exposa à la jument de neige. L'idiot ne se rendait pas compte qu'il était prisonnier, tout comme la frisonne. Elle aurait pu partir, après tout les humains ne faisaient jamais vraiment attention à elle et ils mettraient du temps avant de se rendre compte qu'elle était partie et de commencer à la chercher mais elle était liée à eux par la vengeance. Soudain un soldat sauta sur le dos de l'équidé gris qui l'éjecta proprement et rapidement. Il voulait se donner une contenance de sauvage qui fit éclater les humains d'un rire gras. Riant, un homme s'approcha de la blanchette et la guida vers un box. Ce fut là que l'hérédité intervint. Forte du sang sauvage qui coulait dans ses veines, elle le mordit jusqu'au muscle, le faisant hurler à en déchirer les tympans. Horrifié, Faël intervint et se cabra devant la petite qui était partie en ruade :

« Quand tu mords, fais attention à ne pas lui arracher le bras ! C'est un homme doux et pas méchant. Tu devrais avoir honte. Il n'a jamais levé la main sur un cheval. Tu aurais pu simplement le bousculer. »

La robe de la jument était à présent souillée de sang, elle était comme un oiseau fragile qui se débattait dans la gueule d'un chat. Son innocence semblait s'être envolée sous son air effarouché. Elle l'était malheureusement peut-être au grand regret de la jument couleur du corbeau. Cette dernière s'avança vers ses deux congénères en fixant la petite :

« Il n'y a rien à faire petite. Tu es condamnée. Ces hommes vont te briser les ailes, vole tant que tu le peux encore. »

Alors elle se tourna vers Faël :

« Il ne sert à rien d'être bon avec les humains. Pas plus qu'avec tes semblables. Tu ne sortiras jamais d'ici. Ils t'en empêcheront et ton cavalier adoré le premier. Ton monde n'est que chimères petit, ne t'y brûle pas les ailes. »

Cheval de l'Armée Messages : 16 Date d'inscription : 24/06/2011 Age : 29

[UP ?]

[EDIT ILLU' pour Dream et les autres aussi : Faël n'avait pas uppé; il avait répondu et je lui ai expliqué que c'était à ton tour. Je vais supprimer tous les messages hors-RP et seulement laisser celui-ci pour faire plus clair. Donc ni Apa ni Faël ne devez vous étonner de ne rien voir ^^ ]

[ Merci Illu ! ]
« Avant de devenir comme tous les autres, que dois-je faire ? »

Quand elle regarda Dream, La jument Domestique avait l'air d'un Ange Noir qui regarde le ciel, Les gens lui ont cassé les ailes, Le monde lui a volé l'espoir, Sans amour ni affection, Sans aucune protection, L'Ange Noir, les réves aux yeux, Vit pour toujours dans ces lieux. Dream, n'en crus pas ces pensées. * Que fait-elle sur cette maudite terre ? *. Mais avant que la jument ne puisse répondre, un autre équidé vint :

« Te battre, te battre jusqu'au bout. »

Dream, était totalement Indifférente. Pourtant, elle trouve que ce sentiment est pire que la joie et la haine, car pour elle, il nous faut ressentir et faire l'effort d'exprimer nos sentiments, contrairement à l'indifférence qui s'en moque. Dream, est souvent cachée derrière des traits d'ignorance, mais une fois cette face dévoilée, il ne faut pas s'attendre à la moindre compassion, elle frappe sans aucune pitié. Avant qu'elle puisse repondre, l'Etalon Mouchetée dit :

«Ce n'est pas par ce que j'ai choisis d'être avec les hommes que mon âme n'est pas sauvage. Seulement, c'est ici ma place. Je suis libre de faire ce qui me plait. Je peux sortir sans que personne ne me dise rien. Mon cavalier me respecte et je sais que si un jour je veux partir il me laisseront faire. »

Dream le regarda sans comprendre. C'était à ce moment là qu'elle hennit. Ce retournais à temps pour mordre sauvagement celui qui l'emmenait au box et qui se mit à pleurer comme un enfant. Elle rua. L'idiot, s'avança vers elle et ce cabras.
Il ce prit pour mon pére. Enfin, non. Car spirit n'aurais jamais dit ça.

«Quand tu mords, fais attention à ne pas lui arrachais le bras ! C'est un homme doux et pas méchant. Tu devrais avoir honte. Il n'a jamais levé la main sur un cheval. Tu aurais pu simplement le bousculer.»

L'homme en question avait le bras en sang. Elle avait du sang dans les naseaux, et ne pouvais supporter cette image plus longtemps. L'idiot, était en Colère mais pourquoi ? C'est juste un tueur, rien de plus. Elle recula.
Dream, devais partir. Loins, retournée vers les siens. Vers son frére. La Magnifique jument Noire, dit :

« Il n'y a rien à faire petite. Tu es condamnée. Ces hommes vont te briser les ailes, vole tant que tu le peux encore. »

Elle se tourna vers Faël : « Il ne sert à rien d'être bon avec les humains. Pas plus qu'avec tes semblables. Tu ne sortiras jamais d'ici. Ils t'en empêcheront et ton cavalier adoré le premier. Ton monde n'est que chimères petit, ne t'y brûle pas les ailes. »

A ça suite, Dream dit à Faël : « Je n'ai d'ordres à recevoir de personne. Encore moins de toi. Je suis libre. » Elle dit aussi à Timeless Mélodie : « C'est ce que je vais faire, voler encore et encore. Merci. »

Dream, commença à galopé vers la sortie mais elle entendu Faël la suivre.

« Je n'ai d'ordres à recevoir de personne. Encore moins de toi. Je suis libre. »

Mais c'est qu'elle avait des crocs la petite ! Timeless Melody ricana intérieurement, très heureuse de voir Faël remis à sa place. Ses idéologies en prenaient un coup et elle ne serait pas là s'il voulait pleurait sur son épaule. Elle le regarderait chialer comme un môme en se délectant du spectacle. Cependant à sa grande surprise la petite jument lui répondit aussi :

« C'est ce que je vais faire, voler encore et encore. Merci. »

Et alors que l'Ange Noir pensait qu'elle allait comme à son habitude regarder la jument tomber petit à petit face aux humains, qu'elle allait l'observer abandonner, elle fit ce qu'elle n'avait jamais fait avant : elle l'aida. La porte était déjà presque refermée quand les deux femelles s'aiguillèrent dans sa direction. La jument noire usa alors de sa position de monture du colonel. Et sa position d'ange de la mort, de la terreur qu'elle inspirait à bon nombre de soldats. Elle s'approcha pas après pas de l'homme qui fermait la porte et s'arrêta derrière lui, le laissant sentir son souffle chaud dans la nuque. Lentement il se retourna et la regarda. Pendant le temps qu'il lui avait fallu pour se rendre compte de sa présence, Time avait frotté son museau contre celui de la jument blanche et était à présent maculée de sang. Elle posa ses naseaux sanguinolents contre le front de l'homme qui déglutit bruyamment. Il suintait la peur par chaque pore de sa peau. Il était faible, elle était forte. Elle n'eut pas même besoin de le bousculer pour qu'il parte en trébuchant, alors la jument aile de corbeau s'avança. Elle passa sa tête dans l'interstice de la grande porte et poussa de son front puissant jusqu'à ouvrir un passage suffisant. Elle laissa la place à la petite jument blanche et la retint quelques instants alors qu'elle partait :

« Wokish m'a parlé de toi. Dream. C'est un beau nom, continue de rêver et tes ailes te porteront jusqu'aux cieux petite. Aujourd'hui tu as eu de la chance, car je t'ai prise sous mes ailes de corbeau mais je ne serais pas toujours là pour t'aider. »

{EDIT : Ah mxrde je me suis gourée, c'était à toi Faël, tu veux que je supprime ? }