Cheyenne présentation

Description Physique;
Elle n'est pas très grande, ses yeux son d'un noir d'encore mais
brillent d'intelligence et de vivacité. Sa silhouette peut rendre fou un
étalon. Sa robe blanche et lustrée lui donne un air doux. Cheyenne
porte la plus part du temps des dessins indien sur le corps.

Histoire;
A cette époque, Cheyenne n'était qu'un poulain, elle vivait avec ses
parents et le reste de la harde dans les plaines. Cheyenne était la plus
grande fierté de son père, Lekow le chef du troupeau. La douceur et la
chaleur de Ciel, sa mère, la berçait dans la nuit chaude. Cette nuit
d'été là, restera gravée dans la mémoire du poulain qu'elle était.

Cheyenne
dormait dans l'herbe qui avait chauffé durant la journée, lovée contre
sa mère. Un hennissement retentit. Ciel tressaillit, se redressa
rapidement, donna un coup de museau à sa fille qui roula sous l'effet du
choc et se mit sur ses pattes d'un bond. Les yeux écarquillées par la
peur, la petite cherchait sa mère. Toute la harde se levait en hâte et
si galopa dans une direction, derrière Cheyenne. Que se passait-il ? Où
allaient-ils ? Que fuyaient-ils ? Toutes ses questions se bousculaient
dans sa tête, devait-elle courir avec les autres ? Une pouliche la
heurta dans sa course folle. Les deux animaux roulèrent au sol, la jeune
jument s'excusa et se redressa pour reprendre sa fuite.

- Cours ! Va-t'en ! Ne te retourne pas !

Le
hennissement de son père résonna en elle comme si la mort chantait.
Cheyenne le vit enfin, il se débattait contre les lassos des soldats.
Son pelage crème luisait de reflet bleuté sous les lueurs de la pleine
lune. Il se cabra violemment, se qui fit reculer les hommes. Cheyenne ne
bougea pas. Du moins, pas tout de suite. Lekow avait le souffle lourd.
Son regard épuisé la transperça. Ce fut à se moment là qu'elle se mit à
galoper, loin, vite.L'air était lourd, de gros nuages roulaient dans le
ciel sombre. Ciel ! Où était sa mère ?!
Après une longue traversée
des plaines plongées dans l'obscurité, Cheyenne vit la robe blanche de
sa mère. Le poulain était le reflet même de la jument. Ciel redressa
vivement la tête en entendant les pas fatigués de sa fille et avança
pour aller à sa rencontre. Cheyenne fit sa mère faire un signe de
reconnaissance envers le monde entier. Cheyenne n'avait que un mois et
demi. Son père avait été capturé, la harde était déboussolée et sa mère
était complétement accablée.

Trop attristée pour entendre les
soldats de l'armée qui revenaient. Les chevaux détallaient dans tout les
sens sauf sa mère. Ciel regardait les hommes qui fonçaient droit sur
elles.

-Ciel ! Ne reste pas là ! Ciel !

La
jument qui lui avait hurlé ses mots hésita un moment avant de partir à
toutes allures. Un éclaire traversa la voûte céleste. Quelques secondes
plus tard un grondement puissant retentit au même moment comme
foudroyée, Ciel rua. Cheyenne contempla sa mère avec admiration. Sa mère
lui fit signe de la suivre. Le poulain, à bout de souffle galopait
entre les arbres juste à la suite de la jument. Les hommes les suivaient
de près. Le regard bleu de Ciel se tourna vers le poulain qui respirait
à grande peine.

-Elles ralentissent ! On a qu'à attraper le bébé !

Une
voix répondit mais elle fut coupée par l'orage qui grondait. De toute
façon, Cheyenne ne comprenait pas leur langue. Il lui semblait que les
chevaux des militaires se rapprochaient de plus en plus, mais elle
n'était pas sur. Devant elle se dressaient des arbres entrelacés, il y
avait juste une toute petite ouverture. Cheyenne si glisserait
facilement par contre ni Ciel, ni les cavaliers passeraient. La pluie
qui tombait maintenant avec force, rendait le sol boueux et ses sabot
patinaient. Ses yeux avaient du mal à rester ouverts.

-Chérie, passe entre les arbres, je les éloigne et on se retrouve de l'autre côté. Fonce !

Cheyenne
voulut protester mais sa mère la poussa dans la brèche. Le poulain
roula dans les ronces, dans lesquelles elle s'immobilisa, hébétée.
Écoutant les sabots qui battaient furieusement la terre en s'éloignant.
Pendant qu'elle roulait sur le sol boueux elle entendit l'un de ses
poursuivants, il semblait en colère, vu le ton qu'il utilisa pour
s'exprimer.

-mxrde ! mxrde et mxrde ! Rattrapez-moi la mère ! Elle est parfaite ! Il me la faut !

Cheyenne
ne pensait plus qu'à fuir. Elle se leva, les ronces lui griffèrent les
pattes et les flancs. Trottant jusqu'à la lisière du bois, elle se
coucha sous un pommier, a bout de force. Elle s'endormit d'un sommeil
sans rêve.

Cheyenne tressauta quand Douce Plume lui caressa le
museau. La jument avait encore rêvé de son enfance. Elle se mit sur ses
pattes et donna un coup de museau affective à la jeune fille. C'était
elle qui l'avait recueilli et élevée depuis le soir d'été. A se jour,
Cheyenne ne se souvint pas d'une seule journée qu'elle n'avait pas
passée avec l'Indienne.