Murmure. [LIBRE.]

Au moins, je réussis à le faire sourire. Il se trompait, sans Douce Plume je ne faisais pas tout ce que je voulais par respect pour elle. Étant donné que c'était la seule Humaine en qui j'avais confiance et à laquelle j'obéissais, je supposais que cela voulait dire que sans elle je devrais être libre de faire tout ce qui me plaisait. Ce que je savais réellement c'était qu'elle approchait de l'âge où les indiennes devenaient adultes et qu'elle fondrait bientôt une famille avec un membre de sa tribu ou d'une tribu voisine. M'oubliera-t-elle quand ce jour sera venu ? Passera-t-elle tout son temps à faire des choses d'Humaine plutôt que de gambader avec sa jument dans les alentours ? Un frisson me secoua, je le réprimais rapidement. Lui non plus n'obéissait à personne, apparemment pas même au meneur de sa harde. Tant mieux. Je secouai mes crins. Il draguait tout ce qui bougeait ? Je ne me souvenais pas avoir entendu la frisonne de l'armée avoir dit cela l'autre soir. Alors qui ? Ma propre idée de sa personne ? Je l'avais déjà mon opinion sur cet étalon, peut-être était-elle fausse... Seul le temps me le dira. Le laissant parler, je l'écoutais simplement, ne pouvant détacher mes yeux de lui. Je l'observais toujours quand il frappa le sol. Je fis demi-tour, amusée et vexée. Un mélange étrange de ces deux sentiment naissait en moi. Arrivée à sa hauteur, je plongeai mes yeux noirs dans les siens. Ce regard aux couleur impaire me plaisait vraiment. Me rapprochant, dévoilant mes courbes gracieuses avant de hennir doucement.

"Un coureur de jupons, toi ? Mais à qui pourrais tu plaire ?"

Je le provoquai volontairement. Intriguée par la réaction qu'il pourrait avoir. Mais Danger semblait en pleine réflexion. L'histoire de cette pente semblait être le centre de toute son attention. Vexant ? Peut-être, mais je ne l'étais pas. Je continuais de me rapprocher jusqu'à frôler son encolure de mes naseaux, soufflant doucement contre lui. Il ne semblait pas décider à aller plus haut. Il plissa les yeux, prit dans une réflexion qui paraissait intense. Je redressai la tête et la queue. Cette histoire de pente l'obsédait. Je ne connaissais pas l'histoire de ce lieu et lui souhaitait absolument m'en parler. Il allait exploser si il forçait trop ses neurones. Je souris à ma propre blague, certes elle était nulle mais je ne pus réprimer mon sourire.

"Ça ne devait pas être si important que ça si tu as oublier... Ou bien tu n'as pas une bonne mémoire. Cette histoire parle de qui, de quoi ? Peut-être que je peux t'aider ?"

Je n'étais pas franchement convaincue que mon aide serait utile mais nous ne pourrions pas le savoir si je ne lui posais pas la question. Ma joue finit par se poser contre la sienne. Le temps filait trop vite en sa présence.

[8 lignes de RP minmum Cheyenne s:]

[Est-ce mieux ? J'peux pas compter les lignes depuis mon iPhone u.u]

[Parfait nickel ^^]

Le sourire de la jument me suffisait. Parce qu'elle me suffisait amplement. Je continuai mes airs de dragueur mais je n'en avais plus tant l'envie, car Cheyenne était là pour moi. Et que je lui appartenais tout entier! Cahque souffle étai pour elle, chaque respiration vitale, je me battais pour l'avoir, pour elle. Je ne voulais pas l'abandonner trop, ca non! Je voulais lui construire une vie, la rendre invulnérable, avant de m'en aller. Oh, je ne lui tournerait pas le dos mais, un jour peut-être, l'arrogance creusera ma tombe. Je secouai la tête, à sa réponse et à mes pensées à la fois, avant de montrer les dents, pseudo-agressif. Mes yeux riaient, mes oreilles étaient pointées en avant. Je lui adressai un sourire carnassier avant de lui répondre d'une voix sensuelle:

-Ca, tu ne le verras pas, je me tiens en présence de mes nombreuses compagnes! Figure-toi que je suis trèèèèès apprécié et demandé! Je repousse sans cesse les yearlings amoureuses qui sont parfois trèèèèès pot de glue.

Je lui adressai un sourire charmeur et un clin d'oeil avant d'arquer et de fléchir l'encolure en agressant une fois de plus le sol de la pince de mon antérieur droit à son contact chaud et doux. Il finirait par ne plus rien rester, après mon passage, sur ce petit coin de pente! Je m'écartai de ma réflexion, petit à petit, en ébullition totale. J'avais l'impression que de la fumée s'échapperait de mes oreilles et le rire léger de ma compagne arrêta tout à fait mes pensées. Je lui rendis son étreinte avant de lui répondre:

-Non, tu as raison, c'est sans importance. Je préfère profiter de toi, chaque minute passe comme une seconde à tes côtés....

Je posai ma joue contre la sienne avant de poser chanfrein contre chanfrein pour fixer en face ses grands et charmants yeux sombres.

Pour dire vrai... Rien n'avais d'importance en sa présence, seul son regard posé sur moi était important. Je l'aimais, il m'aimait. Rien d'autre comptait dorénavant. Plus tard, avec de la chance, un poulain trottinera autour de nous, jouant avec nos crins. Je rêvais de ce petit être, qui viendra de lui et de moi. Le fruit de notre amour. Mais, pour le moment il y a avait des "yearlings" amoureuses qui lui tournaient autour. Je leurs souhaitais vivement de ne jamais me croiser pendan leurs parades autour de cet étalon, autour de mon étalon, mon mâle, mon amour. Danger se colla à moi une fois de plus, je frémis. Ce que je pouvais aimer ce contact avec sa robe chaude, bouillante même. Était-ce moi qui le faisait bouillir de l'intérieure ? Je l'ignorai, ce que je constatais c'était les minutes qui filaient. Je l'aimais tant, mais nous manquions de temps. Je soutenais son regard sans broncher, caressant tendrement son chanfrein avec le mien, priant pour rester au près de lui encore un peu.

"Cette histoire n'est donc pas importante. Qu'est-ce qui y a de vraiment important pour toi..?"

Il y avait une réponse que je voulais entendre, peut-être songera-t-il à me la dire. J'émis un petit hennissement en me blottissant contre lui. Je devais songer à rentrer. Nous devions nous séparer. Et le vide que cela créera en moi me fessait déjà paniquer. Je redressais l'encolure, fièrement. Me tenant droite, prenant un air noble, je m'exhibais sans gêne, me dressant de toute ma splendeur.  Bien que je restais plus petite que lui même en me tenant ainsi. Je lui sourit, commençant à descendre doucement la pente, attendant toujours la réponse à ma question, les oreilles pointées dans sa direction.

5 jours avant verrouillage, si pas de réponse.